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La CNIL rappelle les règles sur la vente de fichiers clients : ce qu’il faut savoir

12/12/2022

La CNIL rappelle les règles sur la vente de fichiers clients : ce qu’il faut savoir

À la suite de sa liquidation judiciaire, Camaïeu met en vente ses actifs immatériels dont son fichier de clients de plus de 4 millions de personnes. Une vente aux enchères doit avoir lieu mercredi 7 décembre. Mais cette vente de fichiers clients suscite un questionnement majeur : est-ce en conformité avec le RGPD ? Aujourd’hui, la CNIL fait le point.

 

La vente de fichiers clients est bien autorisée


La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) confirme que la vente d’un fichiers clients est bien autorisée à condition de respecter le RGPD.

 

Parce qu’un tel fichier contient des données personnelles – notamment l’identité (nom et prénom), l’adresse email, le numéro de téléphone ou encore l’adresse postale des personnes enregistrées dans la base de données – sa transmission ne peut se faire que sous réserve de respecter le règlement général sur la protection des données (RGPD), explique la CNIL.

 

L’autorité française précise également que « seuls les fichiers qui ont été constitués dès le départ dans le respect de la réglementation peuvent faire l’objet d’une vente. »

 

Les règles de la CNIL pour les ventes de fichiers clients


La CNIL livre les conditions nécessaires pour être en conformité avec le RGPD :

 

  1. Le fichier vendu doit contenir seulement les données des clients actifs : les données des clients peuvent être utilisées pour une durée de 3 ans à compter de la fin de la relation commerciale (par exemple, à compter d’un achat).
  2. Seules les données des clients qui ne se sont pas opposés à la transmission de leurs données ou qui y ont consenti peuvent être vendues : cela signifie que ceux qui se sont opposés ou qui n’ont pas consenti à la transmission de leur données devront être supprimés du fichier avant que celui-ci ne soit revendu.
  3. L’acquéreur doit assurer le respect des droits des personnes : il doit fournir une information claire aux personnes présentes dans le fichier acheté et vérifier l’existence d’un consentement éclairé à la prospection en ligne s’ils souhaitent utiliser leurs données.


Pour connaître tous les détails des règles, rendez-vous sur le blog post de la CNIL.

 

Quel que soit le canal de prospection utilisé, chaque sollicitation devra permettre aux personnes d’exprimer, si elles le souhaitent et par un moyen simple, leur refus de recevoir de nouvelles sollicitations (par exemple avec un lien pour se désinscrire à la fin du message).

 

Source : https://www.blogdumoderateur.com/

Auteur : Estelle Raffin

Date : 05/12/2022

Réseaux sociaux en 2023 : 7 points clés à connaître pour les marques

05/12/2022

Réseaux sociaux en 2023 : 7 points clés à connaître pour les marques

Hootsuite dévoile son rapport « Social Trends 2023 » qui met en exergue les tendances émergentes qui façonneront le paysage social pour l’année à venir. Cette étude s’appuie sur un sondage réalisé auprès de 10 600 spécialistes du marketing dans 109 pays et des entretiens avec des dizaines de professionnels, de dirigeants, d’observateurs et de partenaires du marketing social. L’objectif : permettre aux marques de rester compétitives sur les réseaux sociaux qui évoluent rapidement et qui sont impactés par les événements économiques.

 

1. De nouvelles opportunités pour les petites entreprises de se lancer dans le marketing d’influence

 

Tandis que les grandes entreprises sont forcées de resserrer leurs budgets, du fait de la crise économique, elles investissent moins dans le marketing d’influence. Selon le rapport, cela représente une opportunité pour les petites entreprises de collaborer avec des créateurs de contenu. « Pour les petites entreprises, 2023 promet d’être une année de diminution des ressources, de réduction des effectifs et de budgets réduits qui vont complexifier leurs défis marketing. Pour atténuer la pression, les dirigeants de petites entreprises commenceront à s’appuyer sur les créateurs, eux-mêmes délaissés par les grandes entreprises », estime Hootsuite.

 

En effet, la collaboration avec des influenceurs reste une pratique mineure dans les petites entreprises. Le rapport d’Hootsuite révèle ainsi que seulement 35 % des organisations de 100 à 999 salariés et 28 % des entreprises de 1 à 99 salariés travaillent avec des influenceurs. Le principal défi : la volatilité du coût des collaborations. Pour encourager les PME à se lancer dans le marketing d’influence, Hootsuite précise que la plupart des entreprises ne passent pas par des agences pour trouver des créateurs, limitant le coût de cette démarche.

 

D’autre part, des outils de marketing d’influence peuvent être de véritables atouts pour les petites entreprises. En effet, ces plateformes permettent d’accéder à une base de données d’influenceurs et de faciliter la prise de contacts ainsi que la gestion des campagnes.

 

2. Les managers et dirigeants doivent se mettre d’accord sur l’évaluation du ROI des réseaux sociaux

 

Le rapport affirme que les données qui sont analysées lorsqu’il s’agit de démontrer la valeur des réseaux sociaux varient en fonction du niveau de responsabilités. En 2023, les profils opérationnels et dirigeants devront se mettre d’accord pour analyser soit le revenu généré par les réseaux sociaux, soit le nombre de pages vues, soit le temps passé sur une page. « En 2023, les opérationnels du marketing et les dirigeants doivent avoir une conversation plus approfondie sur les objectifs pour s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde. Si cette conversation n’a pas lieu et que le social reste dans le budget marketing au cours de l’année prochaine, il y a un risque que les dirigeants retirent l’investissement s’ils ne comprennent pas vraiment la valeur du canal », affirme Hootsuite.

 

Pour l’année à venir, les recommandations du spécialiste de la gestion des réseaux sociaux sont les suivantes :

Suivre les métriques qui correspondent à vos objectifs commerciaux,
Créer des rapports sur le ROI qui montre le véritable impact des réseaux sociaux,
Ne pas foncer sur des tendances dans le seul but d’obtenir des likes et commentaires, au détriment de ce qui rend votre marque unique.

 

3. La réutilisation de contenus doit appartenir au passé

 

Selon le rapport, les responsables marketing cessent de courir après les nouvelles fonctionnalités et deviennent plus stratégiques, en créant un contenu plus créatif et unique, pour moins de plateformes. Alors que les réseaux sociaux tentent de se concurrencer en proposant des fonctionnalités similaires, Instagram copiant TikTok ou TikTok s’inspirant fortement de BeReal, les plateformes finissent par toutes se ressembler. Ainsi, Hootsuite précise que 53 % des spécialistes marketing interrogés affirment poster du contenu sur plusieurs plateformes sociales avec le moins de changements possible. Seuls 18 % des répondants disent créer des publications différentes pour chaque plateforme.

 

Or, le spécialiste de la gestion des réseaux sociaux souligne que si la publication croisée fait gagner du temps, les résultats ont tendance à être peu probants. En outre, l’enquête menée par Hootsuite montre que les spécialistes du marketing qui créent du contenu unique pour chaque réseau social sont beaucoup plus confiants sur la valeur de ce contenu.

 

Selon Hootsuite, en 2023, « les spécialistes du marketing les plus confiants passeront moins de temps à se soucier de la prochaine fonction copiée à utiliser et plus de temps à explorer les plateformes qui reflètent le mieux leurs objectifs commerciaux. Ils se concentreront sur la création de contenu le mieux adapté à ces médias sociaux, plutôt que d’essayer de suivre chaque changement de niveau de fonctionnalité que les réseaux leur proposeront ».

 

4. Le social commerce représente une opportunité qui ne doit pas être ignorée

 

Tandis que le commerce social a explosé sur les marchés de l’Extrême-Orient, les spécialistes du marketing en Occident sont confrontés à un manque de confiance de la part des consommateurs, qui les empêche de bénéficier de cette opportunité.

 

Selon une étude menée par Accenture, le 1er frein chez les acheteurs concerne la crainte que leurs achats ne soient pas protégés (48 %), suivi par le manque de politiques de retours et remboursements claires (37 %). Interrogés sur les obstacles qui peuvent freiner les acheteurs sur les réseaux sociaux, 37 % des spécialistes marketing pensent que la saisie d’informations de paiement sur les plateformes représente un problème pour les utilisateurs.

 

Selon Hootsuite, les spécialistes du marketing qui surmontent cette barrière de la confiance auront l’opportunité d’attirer une vague de nouveaux acheteurs et inciter leurs clients existants à dépenser plus. « En 2023, nous verrons probablement les fonctionnalités de commerce social réduites. De nombreux spécialistes du marketing et dirigeants cesseront d’investir dans leurs vitrines sociales. Mais il est beaucoup trop tôt pour considérer la fermeture par Facebook de sa fonctionnalité de commerce en direct ou l’abandon par TikTok de ses projets de live shopping aux États-Unis comme un indicateur de leurs ambitions sociales globales. Les marques proactives continueront de voir l’opportunité à venir et elles apprécieront de voir leurs concurrents abandonner tôt les plans de commerce social, laissant le terrain de jeu grand ouvert pour ceux qui ont la patience de s’accrocher », analyse Hootsuite.

 

5. L’optimisation de la recherche sur les réseaux sociaux devient une compétence essentielle pour les spécialistes du marketing

 

Si Google est la référence en matière de recherche, cela est en train de changer. En effet, Hootsuite montre l’émergence d’une concurrence nouvelle, alors que les jeunes générations se rendent sur des plateformes telles que TikTok et Instagram pour rechercher des restaurants, acheter des vêtements ou décider où partir en vacances. Le rapport montre notamment que de plus en plus d’utilisateurs de moins de 25 ans se tournent vers les réseaux sociaux pour rechercher et évaluer des marques.

 

La transition de la recherche du web vers le social sera longue et générationnelle. Ne soyez pas trop pris dans les gros titres sur la mort imminente de la recherche sur Google alors que, pour la grande majorité des gens, c’est toujours l’un des principaux moyens d’en savoir plus sur votre entreprise. Mais la transition vers les médias sociaux en tant que principal moteur de recherche est en cours, et il n’est pas trop tôt pour commencer à se préparer. En 2023, les spécialistes du marketing des médias sociaux et les propriétaires de petites entreprises qui souhaitent se développer devraient commencer à maîtriser les bases de l’optimisation de la recherche sur les réseaux sociaux, affirme Hootsuite.

 

6. Avec le retour aux achats en magasin, les entreprises doivent se concentrer sur leurs services clients

 

Durant la pandémie de Covid-19, l’e-commerce, et autres services en ligne, ont vu leurs activités exploser. Aussi, les entreprises qui ont réussi à réorganiser leur expérience client pendant la pandémie ont excellé en 2021. Le rapport met en exergue que les restrictions étant levées et les acheteurs ayant retrouvé le chemin des magasins physiques, de nombreuses entreprises n’ont pas réussi à maintenir la qualité de leurs services numériques en 2022. En outre, une étude menée par le cabinet Forrester montre que la qualité globale de l’expérience client a chuté pour plus de 19 %, et que la satisfaction des clients est à son niveau le plus bas depuis 17 ans.

 

Pour Hootsuite, les entreprises qui cherchent à maîtriser leurs dépenses tout en améliorant l’efficacité de leurs services client en ligne devront se tourner vers des solutions de chatbot et autres outils d’IA conversationnels en 2023.

 

7. Les spécialistes du marketing doivent s’équiper pour gérer le service client sur les réseaux sociaux

 

En 2022, les spécialistes du marketing ont plus largement pris en charge le service client sur les réseaux sociaux. Ainsi, près de la moitié des organisations (49 %) ont déclaré que le service client sur les réseaux sociaux était généralement ou exclusivement la responsabilité de l’équipe marketing.

 

Cependant, de nombreux spécialistes du marketing ne se sentent pas équipés pour assurer cette tâche. Selon une enquête du CMO Council et d’IBM, seulement 21 % de ces professionnels estiment qu’ils font du bon travail concernant le service client sur les réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux n’ont jamais été conçus pour être un canal de service client. Mais il est impossible d’ignorer ce canal, aujourd’hui. […] Une marque n’est pas seulement un logo ou une promesse ; c’est un résultat. C’est l’attente d’un client à propos d’un produit, d’un service ou d’une entreprise. Et il est de la responsabilité de chaque spécialiste du marketing de s’assurer que cette attente ne soit pas ignorée par des DM sans réponse », analyse Hootsuite. Pour répondre à cette problématique, permettre à ses équipes marketing de se former sur ce champ spécifique est indispensable.

 

Source : www.blogdumoderateur.com/

Auteur : Héloïse Famié-Galtier

Date : 18/11/2022

Google lance un guide SEO pour expliquer ses algorithmes

28/11/2022

Google lance un guide SEO pour expliquer ses algorithmes

Google présente un guide qui répertorie les systèmes de classement des résultats de recherche


Dans un post, Google annonce la mise à disposition d’un nouveau guide qui vise à permettre aux créateurs de se familiariser avec les systèmes de classement des résultats de recherche. Ce guide répertorie les systèmes actuellement utilisés dans la recherche Google, accompagné d’une brève explication pour chacun d’entre eux. De plus, Google introduit une nouvelle terminologie en distinguant les « systèmes de classement » et les « mises à jour ».

 

« Dans le passé, le terme « mise à jour » a souvent été utilisé comme nom d’un système de classement particulier, notamment lorsqu’un nouveau système était déployé, explique Google, à l’avenir, nous serons plus précis dans notre formulation pour différencier les « systèmes » des « mises à jour ». Nous aurons toujours des mentions telles que « mise à jour du contenu utile » ou « mise à jour des avis sur les produits », mais lorsque cela sera possible, nous les expliquerons comme des mises à jour des systèmes respectifs, comme le « système de contenu utile » et les « systèmes d’avis sur les produits » . Nous actualiserons également nos pages d’aide pour refléter ce changement de terminologie au fil du temps ».

 

Ainsi, il convient de noter qu’un « système » fonctionne constamment en arrière-plan, tandis qu’une « mise à jour » désigne une modification ponctuelle des systèmes de classement. Par exemple, le système de contenu utile, Helpful Content Update, fonctionne toujours en arrière-plan lorsque Google fournit des résultats de recherche, bien qu’il puisse recevoir des mises à jour pour améliorer son fonctionnement. Les mises à jour de l’algorithme de base et les mises à jour contre le spam sont d’autres exemples de modifications ponctuelles des systèmes de classement.

 

Les systèmes de classement actuellement utilisés et ceux obsolètes


Selon le guide, voici les systèmes de classement actuellement utilisés par Google, dont certains sont multiples et d’autres uniques :

 

  • BERT (Bidirectional Encoder Representations from Transformers) : il permet à Google de comprendre comment des combinaisons de mots peuvent exprimer différentes significations et intentions.
  • Systèmes d’information de crise : ces systèmes sont chargés de fournir des ensembles d’informations spécifiques en temps de crise, qu’il s’agisse de situations de crise personnelles, de catastrophes naturelles ou d’autres situations de crise généralisées dans le cas de recherches liées.
  • Systèmes de déduplication : ces systèmes visent à fournir les résultats les plus pertinents pour éviter les doublons inutiles dans une recherche.
  • Système de correspondance exacte des domaines : ce système garantit que Google n’accorde pas trop de crédit aux sites web dont les noms de domaine correspondent exactement à une requête.
  • Systèmes de fraîcheur de l’information : cet ensemble de systèmes vise à afficher un contenu plus récent pour certaines requêtes spécifiques. Par exemple, si un internaute recherche un film qui vient de sortir, il souhaite probablement des critiques récentes plutôt que des articles plus anciens datant du début de la production.
  • Système de contenu utile (ou Helpful Content) : ce système est conçu pour garantir un contenu original et utile écrit par des personnes pour des personnes dans les résultats de recherche, plutôt que du contenu conçu principalement pour générer du trafic sur les moteurs de recherche.
  • Systèmes d’analyse de liens et PageRank : ces systèmes déterminent de quoi parlent les pages et lesquelles pourraient être les plus utiles en réponse à une requête, basée sur la façon dont les pages sont liées entre elles.
  • Systèmes d’informations locales : ces systèmes visent à permettre d’identifier et de mettre en évidence les sources d’actualités locales lorsque cela est pertinent dans le cadre d’une requête.
  • MUM (Multitask Unified Model) : ce système d’IA est capable à la fois de comprendre et de générer du langage. Il sert notamment à améliorer les extraits de recherche en vedette et n’est pas utilisé pour le classement général dans la recherche.
  • Correspondance neuronale : ce système d’IA est utilisé par Google pour comprendre les représentations des concepts dans les requêtes et les pages, afin de les faire correspondre les unes aux autres.
  • Systèmes de contenus originaux : cet ensemble de systèmes permet de s’assurer que Google affiche en premier lieu le contenu original dans les résultats de recherche, y compris les rapports originaux, avant les sites qui se contentent de le/les citer.
  • Systèmes de rétrogradation basés sur la suppression : ces systèmes visent à rétrograder les sites web soumis à un volume élevé de demandes de suppression de contenu, dans les résultats de recherche.
  • Système Page Experience : un système qui évalue, par le biais de divers critères, si une page web offre une bonne expérience utilisateur.
  • Système de classement des passages : un système d’IA utilisé par Google pour identifier des sections individuelles ou des « passages » d’une page web afin de mieux comprendre la pertinence d’une page par rapport à une recherche.
  • Système d’avis sur les produits : ce système vise à assurer plus de visibilité aux avis sur les produits de haute qualité et au contenu qui fournit une analyse pertinente, rédigés par des experts ou des passionnés qui connaissent bien le sujet.
  • RankBrain : un système d’IA qui aide Google à comprendre comment les mots sont liés aux concepts, afin de pouvoir mieux proposer un contenu pertinent même s’il ne contient pas tous les mots exacts utilisés dans une recherche.
  • Systèmes d’informations fiables : ces systèmes permettent d’afficher des informations fiables, en remontant des pages faisant autorité, en rétrogradant le contenu de mauvaise qualité et en valorisant le journalisme de qualité.
    Système de diversité des sites : un système qui empêche Google d’afficher plus de deux listes de pages web du même site dans les meilleurs résultats.
  • Systèmes de détection de spam : un système qui traite le contenu et les comportements qui enfreignent les politiques de spam de Google.

 

Par ailleurs, Google signale que ces systèmes sont aujourd’hui obsolètes :

 

  • Hummingbird,
  • Système de classement adapté aux mobiles,
  • Système de vitesse de page,
  • Système Panda,
  • Système Penguin,
  • Système de sites sécurisés.

 

Source : www.blogdumoderateur.com/

Auteur : Héloïse Famié-Galtier

Date : 22/11/2022

Comment créer une stratégie digitale pour son site internet ?

21/11/2022

Comment créer une stratégie digitale pour son site internet ?

SOMMAIRE DE L'ARTICLE

Créer une stratégie digitale pour son site internet, équivaut à construire un plan d’actions par le biais duquel une société, peut établir efficacement sa présence en ligne.

Il s’agit d’aborder un ensemble de points, de moyens et d’objectifs pour avoir une ligne de conduite à suivre tout en sachant quoi faire et comment le faire. On peut faire appel à une agence digitale ou la créer en interne.

 


Qu’est-ce qu’une stratégie digitale (globale) ?

La stratégie digitale est généralement liée à l’ensemble des actions ou plans d’actions mis en oeuvre, afin de communiquer via internet et au travers de canaux différents, comme les réseaux sociaux par exemple. Elle a pour but de donner les différentes étapes à suivre, afin d’atteindre des objectifs définis au préalable.

La stratégie digitale intègre de nombreux points à définir qui viennent principalement en réponse à des problématiques. Ces problématiques peuvent avoir un lien avec la visibilité, le trafic, l’image etc… et dans ces cas il est souvent nécessaire de travailler la stratégie digitale conjointement à des sous-stratégies qui s’intégreront à cette dernière.

Le contenu à diffuser et tout ce que cela implique comme le planning éditorial, la stratégie communautaire où il sera question de gestion et d’animation de communautés et des actions à déployer pour engager ses membres. Vous avez également la stratégie de marketing d’influence si elle s’inscrit dans une logique de promotion et de recherche de visibilité et/ou de trafic.

 

Pour rappel :

  • La stratégie de contenu
  • La stratégie éditoriale
  • La stratégie communautaire
  • La stratégie de marketing d’influence.

Dans la mesure où toute société désireuse de se positionner sur internet cherche à développer ses ventes, on dira que le but sous-entendu ou la finalité de la majorité des stratégies digitales, est d’accroître ses ventes.

On peut également travailler sur la marque, la notoriété, l’image ou encore la relation client dans la mesure où ça reste rattaché aux actions en ligne via internet notamment.

 


Toute société désireuse de mettre un pied sur internet, doit forcément passer par une stratégie digitale en mettant à plat ses objectifs, et les moyens mis à sa disposition pour les atteindre.

 


Le net devenant une opportunité nouvelle pour beaucoup de sociétés en même temps qu’un vaste terrain pour y conquérir de nouveaux clients, il ne s’agit pas d’y manquer son entrée. La première étape consistera donc à établir un schéma qui répondra aux questions primaires.

Note : Développer une stratégie digitale demande une bonne connaissance d’internet, des réseaux sociaux, et des outils permettant de parfaire le bon déroulement de son travail. Il est important de comprendre en parallèle, la vision de l’entreprise qui entrera sur le net.

 

Comment créer une stratégie digitale pour son site internet ?

 

La stratégie digitale pour votre site internet à pour rôle de vous donner une ligne de conduite à suivre, pour entamer ou améliorer votre présence en ligne. Il s’agit d’établir un plan d’actions avec tout ce qui sera nécessaire à la préparation de votre présence sur la toile, dans le but d’atteindre vos objectifs.

Vous souhaitez développer votre présence en ligne via différents leviers comme accroître votre visibilité, votre trafic, travailler votre e-reputation, faire connaitre vos produits, vos services… tout ça au travers d’internet ?

Vous devrez alors passer par la stratégie digitale afin de couvrir l’ensemble de vos besoins et la déployer ensuite en ligne. Pendant et après, vous suivrez vos résultats en fonction d’indicateurs de performance : les KPI et vous pourrez établir ainsi votre R.O.I. (Retour sur Investissement)

 

Comment établir sa stratégie digitale pour son site web ?

 

Pour amorcer la stratégie digitale de votre site internet, rien de tel qu’une feuille blanche pour y développer le Q.Q.O.Q.C.C.P. qui est un terme familier utilisé en marketing et dans différents domaines nécessitant un plan d’actions.

Comparable au 5W en anglais (Who, What, Where, When, Why) le Q.Q.O.Q.C.C.P. en français permet de dresser une vision globale du pourquoi d’une présence sur internet par exemple.

En répondant à l’ensemble de ces questions, on obtiendra une première trame avant d’aller plus loin en développant chaque point soulevé.

Qui ? – Quoi ? – Où ? – Quand ? – Comment ? – Combien ? – Pourquoi ?

 

  • Les questions -  Les sous-questions
  • Qui ? De qui, Avec qui, Pour le compte de qui…
  • Quoi ? Quoi, Avec quoi, en relation avec quoi…
  • Où ? Où, par où, vers où…
  • Quand ? Tous les quand, à partir de quand, jusqu’à quand…
  • Comment ? De quelle façon, dans quelles conditions, par quel procédé…
  • Combien ? Dans quelle mesure, valeurs en cause, à quelle dose…
  • Pourquoi ? Cause, facteur déclenchant
  • Pour quoi ? Motif, finalité, objectif

 

Le Q.Q.O.Q.C.C.P. est la base. Répondre à toutes ces questions est un passage obligatoire pour démarrer.

  • Pourquoi je veux être présent sur internet ?
  • Quelle sera ma cible ?
  • Quels seront les services / produits à exposer / à vendre ?
  • Quels seront mes besoins pour activer ma présence digitale ? (blog, comptes réseaux sociaux…)
  • Quels sont et seront les moyens mis à ma disposition ? (temps / hommes / outils…)
  • Quel sera le budget alloué pour parvenir à établir ma présence digitale ?

 

Analysez vos anciens plans de communication pour améliorer votre stratégie digitale

 

Pour vous permettre de mesurer l’efficacité de votre stratégie digitale, il serait intéressant de faire un recensement de vos précédentes actions en terme de communication (si elles existaient).

Vous pourrez ainsi comparer vos orientations passées et celles à venir. Voyez ce que vous avez fait par le passé et ce qui a porté ses fruits. Vous pourrez ainsi améliorer certains points ou revoir vos plans d’actions en profondeur.

 

Si vous avez déjà un site internet, prévoyez un audit pour voir s’il est toujours à jour et s’il répond à vos besoins actuels et futurs, mais également à ceux de vos visiteurs.

 

  • Est-il nécessaire de mettre le site internet à jour ?
  • Et si oui quels seront les points à améliorer ou à revoir ?
  • Dois-je refondre totalement ?
  • Comment intégrer les dernières technologies ?
  • Comment accélérer son temps de chargement ? etc…


Pourquoi revoir son site internet avant tout ?

 

Dans la majeure partie des cas, les entreprises recherchent de la visibilité et du trafic sur leur site internet. Si vous développez une stratégie digitale pour votre site internet dans ce sens, il est clair que la finalité sera que les internautes puissent parcourir votre site web pour y trouver des produits, des services et de l’information.

Si votre site n’est plus à jour, si son ergonomie est à revoir ou que de nombreux éléments risquent de faire partir les internautes, ce sera donc le premier point à revoir. Sans cela, votre stratégie digitale n’aurait pas l’impact recherché.

Il est donc préférable de se concentrer sur la base (le socle) de votre stratégie : Là où vous conduirez les internautes. Ainsi le socle de votre stratégie est le premier élément à soigner, que ce soit un réseau social, un site internet ou tout autre canal via lequel vous souhaitez développer une présence, des ventes, de la visibilité etc…

Dans notre cas, nous partirons sur le site internet comme point de départ (socle)

 

Le socle principal de votre stratégie digitale et de votre contenu

 

Comme nous venons de le voir précédemment, le site internet auquel on associera le blog ou la section news, sera en règle général le principal socle de votre stratégie.

 

Votre site internet

Votre site web est donc ainsi le support vers lequel vous dirigerez les internautes, car c’est sur celui-ci que se trouve ou se trouvera votre contenu et votre offre. Il sera votre vitrine à partir de laquelle vos services et/ou vos produits seront exposés.

La partie blog (news, informations…) sera quant à elle le reflet de votre expertise au travers des contenus qui y seront rédigés. Si tout démarre bien de votre site, ce sera alors la section à soigner et à ne surtout pas négliger.


Pour un site internet / blog il sera indispensable d’établir un cahier des charges strict, en incluant différents points

 

Nous ne développerons pas tout ce que doit comporter un site web, mais voici quelques notions à intégrer pour votre cahier des charges :

  • Responsive design
  • Charte graphique
  • Sections / Catégories
  • Ligne éditoriale
  • Les call-to-action
  • L’offre de services / produits
  • Son identité : à propos, présence social media…

 

Tout ce qui devra être intégré sur le site, sera à notifier sur le cahier des charges. Gardez toujours à l’esprit qu’un site doit immédiatement répondre à la question « de quoi traite t’il ? » lors de la première visite sur la page d’accueil.

Intégrez si possible les dernières tendances pour assurer l’ergonomie et la fluidité de chargement de votre site, flat design, Google AMP et responsive design pour répondre à la diversité des résolutions d’écrans. Le mobile étant un facteur à considérer dés aujourd’hui, car il ne faut pas le négliger en matière de navigation.

Remarque : Le site internet / blog peut par ailleurs faire l’objet d’un Q.Q.O.Q.C.C.P. en soit, s’il est pris à part.

 

Le contenu de votre site internet

Toute personne ou entreprise désireuse de gagner en visibilité et en trafic, se devra de produire du contenu pour répondre aux besoins de ses visiteurs. C’est par le biais de votre contenu que les internautes vous trouveront et vous connaîtront.

2 possibilités pour vous trouver via Google sur internet :

L’internaute connait votre nom et il le pourra ainsi le saisir sur Google ou directement dans la barre d’URL.
L’internaute saisira une requête sur Google, et vous espérez que votre contenu ressortira dans le top 3 des résultats.

C’est aussi simple que cela dans les faits côté internaute !

De votre côté cela signifie que vous devrez travailler vos contenus en vous mettant à la place de vos clients. De quelles informations ont-ils besoin ? Comment vais-je les traiter ? comment les optimiser et les positionner ? etc…

Il y a beaucoup de paramètres à intégrer au niveau du contenu et il est sujet à une stratégie à lui seul; la stratégie de contenu. C’est par le biais du contenu que vous attirerez les internautes à vous selon le principe de l’inbound marketing.

 

Stratégie digitale et réseaux sociaux ! Sur lesquels être présent ?

Au sein de la stratégie digitale pour votre site internet, vous définirez les réseaux sociaux sur lesquels il vous faudra être présent. Il ne s’agira pas d’y être pour y être car tous ne vous permettront pas de vous faire connaitre efficacement. Définissez vos objectifs premièrement et apprenez à bien connaitre votre cible pour savoir où elle se trouve et quel est son emploi du temps.

Les réseaux sociaux les plus utilisés restent Facebook, Twitter et Linkedin. Au delà ce sera au cas par cas selon leurs spécificités.

Avec plus de 2 milliards de profils inscrits à travers le monde, Facebook pourra vous demander des investissements au départ, car la visibilité se paie sur le réseau de Mark Zuckerberg. Twitter vous offrira un bon support pour le partage de vos informations, avec de l’interactivité via à vis de vos abonnés, tout en créant de la viralité. Pour se faire il faudra se créer votre communauté au fil du temps et l’engager sur vos actions.

 

Linkedin quant à lui est un réseau social professionnel principalement utilisé pour le B2B où il est possible d’atteindre plus facilement sa cible par métier et par catégorie socio-professionnelle. Linkedin propose également des groupes de discussions et des pages professionnelles comme Facebook.

Note : Les utilisateurs de Linkedin ne passent en moyenne que 17min/mois sur le réseau… intégrez-le.

 

Misez sur Linkedin au sein de votre stratégie digitale et atteignez votre cible B2B grâce au réseau social professionnel

 

Établissez votre charte graphique sur vos différents réseaux sociaux, vous conserverez ainsi une ligne conductrice et une cohérence qui vous identifiera plus rapidement.

Ne cherchez pas à être présent sur tous les réseaux sociaux, soyez juste certain de vos choix selon vos objectifs et optimisez votre présence digitale sur les canaux retenus. Par la suite il est possible d’en introduire un ou plusieurs autres selon d’éventuelles actions à mener ou si cela s’avère nécessaire.

Votre présence sur les réseaux sociaux doit s’inscrire dans votre stratégie digitale et elle devra parfaitement répondre à vos objectifs définis en amont. Les réseaux sociaux étant pour nombre d’entre eux très chronophage, il est préférable d’optimiser sa présence sur 2/3 canaux que de s’aventurer sur plusieurs d’entre-eux.

 

Le community manager pour déployer la stratégie digitale de votre site internet

C’est sur ce point qu’intervient le community manager. Si vous en avez prévu un dans votre phase de développement, il sera convenable de le faire intervenir sur le déploiement de la stratégie digitale de votre site internet. Il pourra également vous donner son avis, avec un regard d’expert sur votre présence au sein des réseaux sociaux.

Il apparaît que le community manager sera vite indispensable pour assurer le déploiement de votre stratégie digitale, mais également pour assurer le suivi de vos indicateurs de performance. C’est la personne qu’il vous faudra pour ne pas perdre la main sur vos actions, et les pérenniser afin d’atteindre vos objectifs.

Quand vous en serez arrivé à ce stade, il vous faudra patienter certainement plusieurs mois pour stabiliser un début de présence digitale et peut-être redéfinir certaines orientations. Il arrive qu’au démarrage on ne pense pas forcément à tout. Pour des questions de temps, de budget, ou toute autre raison il vous faudra y remédier par des points mensuels, afin de voir vos évolutions et l’orientation que prendra votre présence.

Tous les fruits qui découleront de votre stratégie digitale représenteront la phase la plus enrichissante pour votre business. Encore une fois, après les efforts et le budget alloué, il ne s’agira pas de laisser la magie opérer.

Le pilote du projet sera soit un responsable digital, un community manager, soit vous-même si vous avez décidé de vous y consacrer. Cependant attention à la masse de tâches qui gravitera autour. Si vous souhaitez vous engager, il faudra suivre scrupuleusement votre plan et l’affiner au fur-et-à-mesure

Ainsi le community manager doit être vu comme un investissement et non une dépense. Il sera donc important d’aborder le fameux retour sur investissement (ROI) de vos opérations. Mesurer ainsi vos différents objectifs sur des axes différents et en fonction de votre présence digitale.

 

Ces différents points peuvent être :

  • Nombre de profils abonnés à une newsletter
  • Nombre d’abonnés Twitter qualifiés
  • Le taux d’engagement de vos membres
  • Le taux de conversion selon vos axes
  • Le taux de rétention sur vos communautés
  • Le ratio avec les commandes passées sur vos produits / services
  • Le nombre de VU (visiteurs uniques) sur votre site
  • Vos ambassadeurs etc…

 

Source : www.journalducm.com/

Date : 14/10/2020

Auteur : Laurent Bour

Le comportement des consommateurs en ligne : Le rapport mondial 2022 ChannelAdvisor

14/11/2022

Le comportement des consommateurs en ligne : Le rapport mondial 2022 ChannelAdvisor

SOMMAIRE DE L'ARTICLE

 

Le comportement des consommateurs en ligne a radicalement pris un virage avec l’avènement des réseaux sociaux. Pour les marques, il s’agissait pour elles de l’opportunité de se rapprocher du consommateur, en créant des espaces conversationnels pour mieux répondre à leurs besoins et leurs attentes.

 

Les communautés établies au sein des réseaux sociaux comme les groupes d’échanges, ont ainsi permis de mieux connaitre le consommateur et d’interagir en direct avec lui. De là sont nés de très nombreux métiers visant à améliorer l’expérience client au sens large du terme ; community management, webmarketing, data analyst etc.

 

Le e-commerce a littéralement explosé durant toutes ces dernières années et il a même vu un pic considérable être atteint lors de la crise du Covid, notamment pour des acteurs phares comme Amazon.

 

Le rapport mondial 2022 de ChannelAdvisor

Afin de mieux comprendre le consommateur et d’améliorer sa qualité de service, les marques peuvent se tourner vers des études solides en la matière. On sait que la crise a considérablement impactée les consommateurs dans leurs habitudes d’achats et notamment en ligne.

 

Ce fut une véritable période pivot pour le e-commerce où il était question de se réinventer pour certains acteurs, d’innover pour d’autres et surtout de suivre un rythme soutenu du fait d’un net replis sur Internet. Il apparaissait donc opportun de suivre ces évolutions et de dresser un portrait du consommateur au fil des années.

 

C’est alors l’occasion d’introduire le rapport mondial 2022 sur le comportement des consommateurs en ligne. Un rapport initié par ChannelAdvisor* qui traite des principales tendances en matière d’achats en ligne. Il fait suite à un sondage réalisé auprès de plus de 5000 acheteurs en ligne, actifs sur les pays suivant :

  • Etats-Unis (1002)
  • Royaume-Uni (1000)
  • France (1001)
  • Allemagne (1005)
  • Australie (1001)

* leader en technologie e-commerce depuis 2001

 

La répartition des consommateurs interrogés par tranche d’âge

Les consommateurs interrogés couvrent l’ensemble des tranches d’âges de manière assez équilibrée, avec un pic chez les séniors qui représente 933 personnes sur l’échantillon.

 

5 tendances issues du rapport mondial 2022 ChannelAdvisor

Abordons ci-après 5 points que l’on retrouve au sein du rapport, que vous pouvez télécharger via l’encart ci-dessus. Rappelons que le rapport mondial 2022 de ChannelAdvisor propose une étude complète, abordant les nombreux aspects du e-commerce rapportés au consommateur. Le rapport est riche en informations et il est ponctué de nombreuses infographies.

 

Amazon : Le premier canal d’information produit !

Ce n’est un secret pour personne ! Amazon est incontestablement le pure player qui tire le e-commerce vers le sommet et qui propose l’un des meilleurs services client à ce jour, notamment pours les utilisateurs abonnés à leur service Prime. On peut lui rapprocher son équivalent en Chine, à savoir Alibaba, un autre mastodonte du e-commerce en Asie.

 

Si Amazon reste la référence du e-commerce, on ne sera pas surpris qu’il est le premier canal d’information sur les produits pour les consommateurs. Ainsi ils vont rechercher les informations, directement sur la marketplace Amazon au dépend d’un moteur de recherche. A ce stade on pourrait presque dire qu’il endosse ce rôle auprès des acheteurs en ligne.

 

Sur les 6 pays représentés au sein du rapport, tous utilisent majoritairement Amazon à ce titre, sauf l’Australie où le consommateur privilégie encore le moteur de recherche Google.

Nous sommes ici dans le début du parcours d’achat client.

 

Lorsque vous allez en ligne pour acheter des produits, où commencez-vous votre recherche de produits ?

 

La popularité des marketplaces continue d’augmenter

Si les grosses marketplaces ont les budgets pour communiquer massivement, qu’il s’agisse de display ou d’une stratégie social media solide, ils bénéficient dés lors d’une meilleure popularité. Portées par la visibilité de leur actions en ligne, mais pas que, les marketplaces enregistrent une forte croissance au niveau mondial. Rappelons que les marketplaces majeures proposent toutes une application mobile, passent par du ads et sont très actives sur les réseaux sociaux.

 

A l’aube du black friday auquel succédera le cyber monday, c’est une course effrénée qui opposera des actions où de forts budgets seront engagés. Ce qui contribue nettement à mettre les marketplaces sur le devant de la scène et à gagner au fil des années cette popularité.

 

Ainsi les consommateurs ont le choix et à ce titre, ils n’hésitent pas à utiliser plusieurs marketplaces pour faire leurs recherches et acheter leurs produits.

  • 76 % des consommateurs tendent à utiliser régulièrement plusieurs marketplaces pour naviguer ou faire des
    achats,
  • 82 % des 18-35 ans contre 64 % des 65 ans et plus utilisent plusieurs marketplaces, ça diminue avec l’âge des personnes interrogées,
  • 21 % des consommateurs à l’échelle mondiale utilisent régulièrement 3 marketplaces et 16 % en utilisent 4 ou plus.

 

Le nombre de touchpoints numériques augmente

Les touchpoints sont les différents points de contact de nature promotionnelle (commercial, publicité, social) qui permettent de créer le lien entre la marque et les consommateurs. Ils sont utiles à plusieurs niveaux, dans la mesure où les consommateurs peuvent faire face à plusieurs freins et où les besoins et les attentes différeront.

 

C’est ainsi que l’on peut analyser le comportement des consommateurs et mieux comprendre leurs besoins. De même que le niveau de satisfaction client qui en résulterait. Plus un consommateur utilisera de touchpoints, plus il sera intéressant d’en déterminer les raisons pour mieux le satisfaire.

 

Combien de marketplaces avez-vous l’habitude d’utiliser pour rechercher ou acheter des produits ?

  • 82 % des consommateurs (toutes géographies confondues) utilisent plusieurs touchpoints numériques lors de leur parcours d’achat,
  • 70 % des consommateurs utilisent 2 à 4 touchpoints lors de leur parcours d’achat,
  • 12 % des consommateurs utilisent 5 touchpoints ou plus lors de leur parcours d’achat,
  • Les personnes interrogées qui n’effectuaient pas d’achats en ligne avant l’épidémie de COVID-19 (environ 4 % des participants) sont plus susceptibles de ne visiter qu’un seul site avant d’acheter un produit.

 

Le click & collect va se maintenir

Si le click & collect a réellement connu son succès durant la crise, il s’est bien maintenu après et poursuit sur sa lancée. Instauré il y a plus de 12 ans par Darty, le click and collect consiste à commander un produit en ligne et à venir le retirer en point de vente. De multiples avantages se dégagent de ce procédé, comme le gain de temps lors d’un passage en magasin, et indirectement le moyen de le faire connaitre par la même occasion.

 

De plus on évite généralement les frais de port, quand ils ne sont pas minimisés sur la distance entre un point de vente et sa centrale d’achat. La commande est prête et n’a plus qu’à être retirée comme on pourrait le faire à la poste.

C’est néanmoins la crise sanitaire rencontrée qui a permis à de nombreux commerces de continuer à fidéliser leur clientèle, en offrant cette solution. Faire le lien entre le site e-commerce et le point de vente offrait la possibilité de garder le contact avec ses clients et de ne pas perdre le bénéfice de ses actions de communication entres autres.

 

Au cours des 12 derniers mois, avez-vous utilisé des options Achat en ligne, récupération en magasin (ou récupération à l’extérieur du magasin) lors d’achats en ligne ?

 

Les adeptes du click & collect ont clairement été les Etats-Unis et l’Australie, avec respectivement 57% et 54% des consommateurs qui ont eu recours au retrait magasin. La France enregistre un petit 42% avec l’Allemagne qui est nettement en retrait avec seulement 19%

 

Pourcentage de 26-35 ans qui ont utilisé l’option de retrait en magasin (ou en point relais) au cours des 12 derniers mois :

 

Focus sur les jeunes de 26 à 35 ans qui ont opté pour le retrait de leurs achats en magasin. On voit clairement ci-dessous qu’ils sont les premiers à faire appel à ce levier. L’Allemagne reflète de nouveau un faible pourcentage sur ce segment de consommateurs, face aux autres qui sont plus à même d’avoir recours au click and collect au travers des autres pays représentés.

 

Ce sont notamment aux Etats-Unis que les 26-35 ans étaient les plus actifs pour recourir au retrait magasin. La France enregistre un 49%, en deçà face au Royaume-Uni et à l’Australie.

 

Le Retail Media est essentiel pour être visible

Dernier point abordé, le Retail Media, représentant les actions de communication promotionnelles (publicité) sur les lieux de vente ou en ligne, et plus précisément au travers du parcours client en règle générale. On peut donc évoquer l’influence directe de la publicité sur le consommateur pour encourager l’acte d’achat. Amazon étant un précurseur en matière avec de gros moyens.

 

Ainsi au sein de la marketplace Amazon on peut découvrir des produits sponsorisés mis en avant, tel que sur un moteur de recherche comme Google avec ses annonces en entête des résultats de recherche. Ici il s’agit de voir que le consommateur use aussi d’une marketplace comme moteur de recherche, et qu’il peut être influencé par des annonces directes sur la plateforme.

 

Voyons du côté consommateur, si Amazon et ses annonces sponsorisées ont eu un impact avéré.

 

Avez-vous déjà acheté un article sur Amazon après avoir vu une publicité pour ce produit sur Amazon ?

  • 48 % des consommateurs aux États-Unis et en Europe ont acheté un article sur Amazon après avoir vu une publicité pour ce produit sur Amazon,
  • 57 % des consommateurs aux États-Unis ont acheté un article sur Amazon après avoir vu une publicité pour ce produit sur Amazon.

 

Au cours des 12 derniers mois, avez-vous cliqué sur un produit sponsorisé sur une marketplace ou un site e-commerce ?

 

L’impact publicitaire est tout de même avéré et démontre que c’est un puissant levier à actionner pour influencer l’acte d’achat et faire connaitre des produits. Les résultats montrent des taux de 30% à 50% sur l’impact positif de la publicité. Il y a donc un fort potentiel à exploiter et à encore affiner pour améliorer la conversion.

 

En résumé

 

Le rapport ChannelAdvisor 2022 sur le comportement des consommateurs en ligne, soulève ainsi de nombreux aspects pour aider et accompagner les entreprises dans leurs choix et leurs stratégies en e-commerce. N’hésitez pas à le télécharger pour prendre connaissance de toutes les précieuses informations à votre disposition.

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